jeudi 5 mars 2009

Faculté d'Agronomie de Rosario
















Quand la journée tombe à l’eau, nous n’en buvons pas!
Lorsque nous sommes arrivés à l’hôtel le mardi soir, après un souper bien arrosé, nous avons appris que l’exposition agricole avait été annulée en raison d’une pluie trop abondante. En effet, 125 mm de pluie avaient tombés à 6h le mercredi matin, et la pluie continua de faire des ravages durant toute la journée. Notre super Teresa à travailler jusqu’à la dernière minute pour nous organiser une journée à la hauteur de nos attentes. Grâce à tous ses contacts, elle a finalement trouvé une solution qui consistait à aller assister à une conférence présentée par des organisateurs de l’exposition agro sur le semis direct. Ensuite, nous sommes allés à Rosario afin de visiter une université agricole.
La conférence était présentée par la compagnie Aapresid, une association non-gouvernementale du semis direct, qui compte 1 700 producteurs. Leur projet consiste à faire de l’agriculture, une agriculture certifiée en ayant un processus de production plus écologique et durable. Pour obtenir la certification, le producteur doit avoir une bonne rotation, de la diversité, faire du semis direct et une intensification des cultures afin de maximiser l’utilisation de l’eau. Il tombe en moyenne 900 à 1000 mm de pluie par année. Le conférencier nous a expliqué que l’Argentine vit actuellement dans l’incertitude de combler la demande de la population avec ce que les agriculteurs sont capables de produire. Présentement, l’offre est suffisante, mais si la population continue d’augmenter, est-ce que se sera possible? C’est pour cette raison que les Argentins veulent augmenter leur productivité, tout en préservant un environnement sain. Le semis direct est une pratique culturale qui existe depuis 23 ans en Argentine et 70% de la surface est cultivée sur semis direct. Cette méthode permet la libération de l’azote, des nutriments et une meilleure utilisation de l’eau. De plus, il y a 96% moins d’érosion des sols et 66% moins de combustibles. Les sols argentins sont très fertiles, il n’y a pas de roches et aucune terre n’est drainée. Quasiment aucun agriculteur n’utilise des engrais organiques pour fertiliser les sols, car les coûts d’épandage sont trop élevés. Les sols sont composés de petites particules fines qui proviennent des vents, c’est pour cette raison qu’elles s’envolent rapidement s’il n’y a pas de couvert végétal pour protéger le sol.
Par la suite, le groupe d’étudiants a repris la route en direction du village de Zavalla, pour une visite à la Facultad de Ciencias agrarias, l’Universidad National de Rosario. Nous avons été chaleureusement accueillis par Hugo Permingeat, secrétaire général à cette école. Pour nous décrire le fonctionnement de l’université, il nous a fait visionner un power point. Les études à cette école se font sur 5 ans, les trois premières années sont considérées comme étant des notions de base et les deux suivantes sont des notions agronomiques, plus avancées. L’école accueille 2300 étudiants par année, dans différents domaines agricoles : ingénieur agronome secteur animal ou végétal. Sur le campus, nous avons pu voir une ferme école, un peu comme on retrouve à l’ITA, celle-ci faisait l’élevage d’animaux à bœufs, des ovins, des porcs, des vaches laitières. La superficie en terre permet l’autosuffisance de tous les élevages et quelques serres sont disposées sur le campus pour la pratique dans le domaine végétal. Plusieurs expériences et ou projets sont élaborés à la faculté, dans le domaine végétal; en voici quelques exemples : l’amélioration de la qualité des tomates en recherchant des gènes pour permettre de garder la maturité des fruits plus longtemps. Des croisements d’espèces sont effectués pour trouver un moyen d’accélérer la maturité, d’augmenter la grosseur et diminuer le nombre de maladies. Nous avons pu visiter les salles de laboratoire en microbiologie, physiologie et de phytoprotection. Bref, la visite fut bien plaisante. Malgré notre réveil et notre matinée sous la pluie, l’après-midi fut ensoleillée, ce qui nous a permis de jouer un match de football. Vous pourrez voir les photos prises, des routes que nous avons dû emprunter lors de notre journée, c’était quelque chose! Eh non! Ce n’était ni des routes de graviers ou de sable, mais bien des routes d’asphalte couverte d’eau. Voyez les vagues, et le camion roulé dans ces pouces d’eau. Wow!!! Pour tout vous dire, non il n’a pas fallu sortir les rames, puisque notre chauffeur, c’est tout un chauffeur! Nous avons une fois de plus remercié Teresa pour cette journée mémorable…













4 commentaires:

  1. Questions de JS Savaria:

    Qu'elle est le prix des terres?

    La ferme moyenne resemble a quoi?

    Comment les agriculteurs sont vu par les citadins?


    Quels sont les principaux bogue a l'agriculture argentinienne?

    Il y a t-il des sans terre comme au Brésil qui skouat des terres?

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  2. Lors de votre visite à l'école d'agriculture en Argentine, est-ce que vous avez demandé si celle-ci était la seule école ou il y en avait d'autres???

    steve et Mélanie

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  3. Question de la team champboulay
    sur la formattion:

    - Suite a leur formation, les jeunes ont-ils droit a un certain type de prime à l'établissement ou autres?

    - Y-a-t-il seulement un établissement en agrentine pour la formation en agriculture?

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  4. 10000$/Hectare
    400 à 500 vaches en moyenne
    30% de la population vit de l'agriculture donc sont bien perçuent
    La présente présidente est le principal problème
    Ya pas de Skouat!
    Il y à environ 30 écoles dans le pays avec une moyenne de 1000 étudiants chacun en Agronomie.
    Malgré leur formation, aucune subvention n'est disponible présentement.

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