mercredi 4 mars 2009

Visite du port céréalier T6, SEMOIRS BERTINI

Pour cette journée, nous devions partir à 8h00 mais certains de nos soldats n’ont pas crû bon de se réveiller pour le levée matinal de 6h30, mais heureusement à 7h45, leur conscience a eu le dessus pour finalement se réveiller. Ils se préparèrent donc à la course pour arriver à temps. La sècheresse qui perdurait depuis six mois a été interrompue par notre arrivée. Nous nous sommes inspirés de cela pour dicter notre devise : « Ça prend ben des Québécois pour traîner la pluie en Argentine! »

Visite du port Terminal 6 :

Notre périple a commencé par la visite du plus gros port de grains de l’Amérique du Sud; le Terminal 6. Il fut créé en 1985 par six compagnies différentes. Aujourd’hui, seulement deux des fondateurs demeurent propriétaires, soit ADG et Bunge. L’entreprise emploie 460 personnes.
En plus du transbordement de grains, il y a une usine de transformation d’huile de soya et de production de biodiésel. Le port a une capacité de stockage de 800 000 Tm de céréales et de 400 000 Tm pour le soya pour un total de 10 000 000 Tm en 2008 réparties en maïs, soya , tournesol, sorgho et blé. Sur le site, tous les transports de grains sont faits par des courroies. La capacité de chargement pour les bateaux est de 2400 Tm par heure. Les récoltes sont livrées au port par trains, barges et camions qui n’ont rien à voir avec l’apparence et les caractéristiques de ceux du Québec. Il y a neuf décharges de camions indépendantes, c'est-à-dire qu’il y a une possibilité de neuf types de grains différents.
L’attente normale pour les camions est de 24 heures, cette période peut s’étendre jusqu'à trois jours lors des principales périodes de livraison. Pour vider le contenu de la remorque, il y a une plate-forme qui met le camion à 45 degrés.

Les bateaux pour l’exportation ne peuvent pas mettre plus de 50 000 Tm parce que le fleuve n’est pas assez creux. Par fois il arrive que les bateaux remplissent le restant de leur capacité dans un autre port. Pour ce qui est de l’huile de soya, il y a une possibilité d’entreposage de 26 silos de 150 000 Tm. Dans la fabrication, il n’y aucun gaspillage de soya. Tout d’abord, l’écaille est séparée de l’albumen. Les écailles deviennent du tourteau. Par la suite, l’huile est retirée de l’albumen par un solvant et pour en faire de la farine de soya. Finalement, le solvant et l’huile sont séparés. Il y a deux types de machines, une américaine et une belge ce qui leur permet de produit 19 000 Tm d’huile par jour.

La dernière production est le biodiésel. Le plan possède quatre citernes de 8500 mètres cubes d’entreposage. Toute la production est exportée dont la majorité en direction des États-Unis. Contrairement à la journée d’hier, nous avons eu droit à un bon diner pour cette journée plutôt chargée.
Pensée du jour: "Nous avons mangé de très bons sandwichs faits par dix de nos compagnons de voyage. Benoit devait mettre les sandwichs dans les sacs, mais il arrivait parfois qu’il mette les sacs dans les sandwichs. Il fallait donc le surveiller. "


Visite de la fabrique de semoirs Bertini :

Cette entreprise fabriquant des semoirs comporte trois sections. La première est l’usinage, le soudage, le montage et finalement l’assemblage. Ils ont la capacité de transformer 200 tonnes d’acier par mois pour ainsi produire environ 15 semoirs pas mois. Tout d’abord, les pièces sont coupées au laser pour ainsi éviter d’utiliser le « buffer ».
C’est un robot qui effectue la soudure et il peut aller jusqu’à dix mètres sans arrêter. Son utilisation est d’une grande économie de temps, car une pièce peut prendre 2 heures comparativement à 2 jours si cela est fait manuellement. Ensuite, la pièce est peinturée par un champ électromagnétique. La peinture est polarisée et les pertes sont aspirées et réutilisés. La pièce peinturée est cuite à 120 degrés pendant 45 minutes.
Cette compagnie est la seule qui fait tout du début à la fin incluant les roulements et les transmissions. Elle occupe 12 % du marché national. Les semoirs fabriqués permettent de semer toutes le sortes de grains ainsi que de fertiliser. Ils sont aussi équipés de plusieurs tours numériques pour la fabrication des roulements. Ces semoirs sont majoritairement exportés en Europe puisque c’est un endroit où la terre est plus compactée et ce type de semoir est d’une meilleure utilité dans le sol. Il est davantage utilisé avec le semis direct. Finalement, ces semoirs sont assez dispendieux, par exemple, un semoir de 8,42 mètres coûte 95 000 dollars américains et nécessite un tracteur de 180 Hp pour le traîner.

De plus, nous avons été très surpris de voir que le coût de production est bas, car plusieurs employés de cette entreprise prirent le temps d’admirer les beautés québécoises. Ensuite, pour notre souper nous sommes retournés au même restaurant que la veille et on a dû se débrouiller pour parler espagnol. Pour ce repas, il ne restait plus de poulet, donc à défaut de prendre du poulet, nous avons été contraints à prendre de la pieuvre, ce qui nous a semblé plutôt étrange.
Par contre, ce repas n’a pas plu a certain(es) d’entre nous. Tout au long de cette soirée, nous nous sommes bien amusés et le vin était d’une grande qualité. Au point même de donner le goût à quelqu’un d’apprendre la langue espagnole et à quelqu’un(e) de la prendre. En raison de cela, certains de nos amis ont eu de la difficulté à retrouver le chemin du retour. Heureusement, tout le monde était présent en soirée pour chanter quelques chansons québécoises.

J-C et Max

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